Lors de la rencontre disputée au Parc des Princes, "des fumigènes ont été introduits en très grand nombre dans les tribunes. Près de 150 ont été mis à feu, entraînant l'interruption de la rencontre à deux reprises", a rappelé la préfecture de police (PP) dans un communiqué de presse.
"En dépit de mises en garde du préfet de police sur la responsabilité du club dans la prévention de tels incidents, qui s'inscrivent dans une suite regrettable de plusieurs événements similaires comme lors du match PSG-Nice du 27 octobre 2017 et plus récemment lors du match PSG-OM du 25 février 2018, il n'est pas admissible que de tels faits aient pu se reproduire à l'occasion d'un match d'une telle importance", a affirmé la préfecture de police de Paris (PP).
Le préfet de police Michel Delpuech "recevra prochainement les dirigeants du PSG afin de dresser un état de la situation et examiner conjointement les mesures à mettre en œuvre pour faire cesser les dérives". Un courrier avait déjà été adressé dès le lendemain du match au PSG pour rappeler "la responsabilité qui incombe au club pour prévenir l'introduction et l'usage des fumigènes et engins pyrotechniques au Parc des Princes".
Jeudi, l'UEFA a de son côté ouvert une procédure disciplinaire à l'encontre du PSG à la suite de l'utilisation d'engins pyrotechniques par ses supporters. Le verdict est attendu le 22 mars.
Mardi, le PSG s'est incliné 2 à 1 face au Real Madrid (vainqueur 3-1 à l'aller), quittant la Ligue des champions dès les 8e de finale pour la deuxième année consécutive.