"La France était tête de série, elle est candidate pour finir en tête du groupe, et aussi pour le titre selon moi. Le Danemark et l'Australie se sont eux qualifiés comme nous, en ayant besoin des barrages, les éliminatoires ont été difficiles pour eux comme pour nous", a-t-il déclaré au quotidien argentin Pagina 12.
Le Pérou, qui disputera son premier Mondial depuis 1982, s'est qualifié après sa victoire en barrages contre la Nouvelle-Zélande.
En Russie, les Péruviens devraient en outre être privés de leur buteur vedette Paolo Guerrero, suspendu un an par la commission de discipline de la Fifa après un "résultat anormal" à un test antidopage (métabolite de cocaïne).
Son sélectionneur met en avant l'intégrité de son joueur et espère peut-être une réduction de la durée de sa peine en appel.
"Bien que la Fifa l'a suspendu un an, il sera peut-être possible de réduire la peine en appel", a-t-il déclaré. "C'est la seule chose que je peux dire, m'exprimer en faveur du joueur: je le connais et je suis convaincu que c'était un accident, nous lui faisons confiance. Il a eu une carrière sans faille et est impliqué dans une situation involontaire".
"Pour cette Coupe du monde, nous voulons donner le meilleur de nous-mêmes, apprendre et progresser", a repris Gareca, qui est surnommé "le Tigre". Celui-ci veut que son équipe aborde la compétition avec humilité, "en gardant les pieds sur Terre".
Les entraîneurs argentins ont la cote ces temps-ci et l'ancien attaquant sera l'un des cinq sélectionneurs de ce pays qui dirigeront des équipes à la Coupe du monde, avec Jorge Sampaoli (Argentine), Jose Pekerman (Colombie), Juan Antonio Pizzi (Arabie saoudite) et Hector Cuper (Egypte).