Si les buts monégasques ont été splendides, l'équipe de la Principauté a eu bien du mal à maîtriser sa rencontre contre le dernier de la classe.
Mais avant de recevoir Lyon mercredi, pour le choc des 16e de la Coupe de France, et surtout, avant son déplacement à Marseille (dimanche prochain 21H00) pour un duel capital dans la course à la place de dauphin du Paris SG, Leonardo Jardim peut se dire: "Jusqu'ici, tout va bien..."
Désormais à 7 points du maintien, Metz, qui restait sur trois victoires et deux nuls en L1, a montré, pour sa part, les qualités d'une équipe qui peut croire à l'exploit en fin de saison.
Dans un 5-2-3 peu habituel mais très cohérent, les hommes de Frédéric Hantz débutaient d'ailleurs bien la rencontre. Après avoir gagné son duel avec Glik, Roux frappait de peu à côté (1).
Falcao et les siens sauraient ainsi que la victoire serait difficile à obtenir. D'autant que le 'Tigre' n'était pas dans un grand soir. D'abord, il ne reprenait pas un excellent centre de Diakhaby (3). Puis, il frappait à côté (11).
La sortie sur blessure de Dossevi, remplacé par Niane (12), compliquait l'évolution messine. Monaco prenait ainsi l'ascendant, sans parvenir, durant de longues minutes, à faire la différence. Seul Diakhaby apportait de la vitesse dans un jeu trop stéréotypé. Il débordait mais Falcao n'était jamais là (30, 41).
Alors qu'on s'acheminait vers un 0-0 à la pause, Falcao, lancé par l'excellent Moutinho, butait encore sur le gardien Kawashima. A la retombée, Jorge effectuait un contrôle approximatif mais une sublime volée du gauche (1-0, 45+2). Le Brésilien se blessait toutefois au tibia sur le but.
Le plus dur était fait pour Monaco, qui pouvait désormais gérer. Moutinho lançait en profondeur la flèche Diakhaby qui devançait Kawashima, dont la sortie bien mal maîtrisée l'excluait (50).
Si Lemar faillit marquer sur coup-franc dévié qui s'ensuivait (52), la donne changeait encore. Metz, à dix, passait en 4-4-1, alors que Diakhaby, touché aux adducteurs, laissait sa place à Lopes (53).
Une belle action collective, impliquant Lemar et Sidibé, conclue d'une frappe parfaitement enroulée du gauche de Ghezzal, offrait deux buts d'avance à Monaco (2-0, 67).
Mais il était dit que les Monégasques, sous les yeux de leur ancien latéral Benjamin Mendy parti à Manchester City cet été, allaient avoir du mal. Peu concentrés, ils se faisaient surprendre sur corner (2-1, 72). Dix minutes durant, c'était le flou. Jusqu'à ce que Fabinho en débordement offrit à Lopes le but de la victoire (3-1, 81).