Après ce troisième succès en cinq matches (pour deux nuls), Metz revient petit à petit dans la course au maintien et pointe à présent à cinq points de Toulouse et six de Troyes, qui le précèdent.
L'éclaircie a en revanche été de courte durée pour Saint-Étienne, vainqueur de Toulouse le week-end passé mais qui est retombé dans ses travers et a rapidement sombré en Lorraine, incapable de trouver des solutions. Les Verts, pour qui le revenant Yann M'Vila a été transparent, sont 14e mais ne comptent plus que deux petits points de marge sur le barragiste, Troyes.
Prenant leurs adversaires à la gorge d'entrée de match, les Messins ne laissaient pas respirer les Stéphanois et réalisaient une première période quasi-parfaite. Sans un Jessy Moulin décisif à de multiples reprises dans sa cage, les Mosellans auraient pu mener très largement à la pause. Mais malgré ses nombreuses parades, Metz avait déjà deux buts de marge à la 45e minute, une première cette saison en championnat.
Leur avantage était toutefois logique. S'ils négociaient mal un corner dès la 1re minute, les Lorrains, par un pressing constant, poussaient rapidement leurs adversaires à la faute. Suite à une passe en retrait mal ajustée de Mbengue, Moulin fauchait Milisevic dans la surface et Rivière transformait le penalty (13e).
Roux récupérait ensuite un ballon mal contrôlé et décalait Dossevi qui doublait tranquillement la mise (16e).
Parfaitement lancés, les Messins ne desserraient pas leur étreinte et continuaient à faire le siège du but de Moulin, qui sortait toutes les tentatives de Palmieri, Roux, Rivière ou Dossevi. Les Lorrains multipliaient les mouvements dangereux mais avaient aussi le tort de trop chercher le geste parfait.
Sur un contre, Saint-Étienne était ainsi à deux doigts de revenir dans la partie juste avant la pause mais Kawashima réussissait une double parade magnifique devant Beric et Hamouma (45e).
L'intensité des débats retombait quelque peu après la pause. Les 'Verts' étaient plus maîtres du ballon mais sans inquiéter le gardien mosellan pour autant. Les Messins parvenaient même à corser l'addition par Nolan Roux (78e).