Avec 22 points, les Dogues remontent provisoirement à la 14e place, avec l'assurance de ne pas descendre dimanche en dessous de la 15e place.
Caen, de son côté, poursuit sa glissade avec un sixième match sans victoire en championnat, même s'il reste 12e avec 24 points.
Dans un match où l’arbitrage de M. Hamel, qui a distribué un carton rouge de chaque côté, sera commenté, Lille a signé son 3e succès à l’extérieur avec une cohérence collective clairement à la hausse.
En installant un 4-1-4-1 avec Yassine Benzia recentré et Thiago Mendes très libre de ses mouvements, Galtier avait favorisé un schéma de jeu plutôt malléable en position offensive, et qui faisait la part belle au replacement défensif de tous.
L’objectif était d’abord de rassurer une équipe trop fragile défensivement en 2017, avec un bloc compact, discipliné, et d’exploser très vite en contre.
Les visiteurs ont bien entendu le message dans une première période qu’ils ont globalement dominée, affichant une maîtrise technique supérieure.
Et cette fois la réussite a souri. Le match s'est décanté à la 43e minute, quand Nicolas Pepe a ouvert le score après un décalage de Benzia. L’ex-Angevin est allé célébrer son but juste devant le kop caennais, et cela n’a pas plu au gardien du SM Caen, qui est venu le faire savoir vertement à l’intéressé.
M. Hamel, l'homme qui exclut le plus en L1, a donc très sévèrement sévi avec Rémy Vercoutre (44e)...
Le directeur du jeu a ensuite "égalisé" en ciblant Ballo-Touré après une faute aux allures de compensation sur Ronny Rodelin juste après la pause (51e).
Ces faits de jeu ont logiquement durci la deuxième période.
Rodelin puis Ivan Santini ont frôlé l’égalisation (49), Pepe a loupé une balle de 2-0 face à Brice Samba (63), et malgré tous ses efforts pour revenir, Caen a été trop désordonné dans la surface.
Les Lillois, eux, ont affiché un esprit de corps qui a dû faire très plaisir à leur nouveau coach, très actif durant 90 minutes dans sa zone technique pour replacer et encourager ses Dogues.