Hormis l'exception Reims, leader incontestable de Ligue 2, les autres équipes qui évoluent dans l'antichambre de l'élite, Lens, Valenciennes et Nancy, ne sont pas mieux loties. Etats des lieux.
LIGUE 1
Amiens (13e, 37 points)
Le club picard, promu cette saison dans l'élite pour la première fois de son histoire, est la bonne surprise de la saison dans le nord-est. Malgré des moyens limités, l'ASC a démontré des qualités de combativité et de solidarité exemplaires et a recruté très intelligemment, à l'image du milieu Gaël Kakuta et de l'attaquant Moussa Konaté. Avec huit points d'avance sur Troyes, le barragiste, à six journées de la fin de la saison, Amiens est quasiment assuré de rester en L1.
Strasbourg (16e, 34 points)
Le promu alsacien, qui retrouvait l'élite neuf ans après l'avoir quittée, ne s'en sort pas trop mal. Fort d'un soutien populaire sans faille d'une Meinau incandescente, le Racing a réalisé un très beau début de saison, notamment en infligeant début décembre au Paris SG sa 1re défaite. Cela s'est compliqué en 2018 avec seulement deux succès en 13 matches. Avec un petit matelas de cinq points d'avance sur Troyes, le RCSA a toutes les cartes en main pour conserver sa place dans l'élite.
Troyes (18e, 29 points)
L'Estac, qui avait arraché sa place en L1 en écartant Lorient en barrage, s'attendait à lutter pour le maintien. Malgré un bon début de saison, les résultats médiocres obtenus en 2018 (2 victoires, 2 nuls, 9 défaites) ont fait plonger le club aubois. La mission de l'Estac, pour l'instant barragiste, s’annonce très ardue vu son calendrier terrible avec notamment Marseille, dimanche, puis Saint-Etienne, Montpellier, Lyon, Monaco.
Lille (19e, 28 points)
Le Losc de Gerard Lopez, qui visait le "Top 5" en début de saison avec l'Argentin Marcelo Bielsa sur le banc, est LE fiasco de l'année. 'El Loco' a été écarté fin novembre, mais Christophe Galtier, arrivé pendant la trêve hivernale, n'a pas réussi à redresser la barre. Le club nordiste vit une saison noire entre les mauvais résultats sportifs, les déboires avec la DNCG (interdiction de recrutement, rétrogradation à titre conservatoire) et l'envahissement de la pelouse du Stade Pierre-Mauroy par des supporters en colère mi-mars qui a coûté un match à huis-clos.
Metz (20e, 22 points)
Avec seulement quatre points pris lors des 16 premières journées, le club mosellan semblait condamné dès l'automne. Un sursaut en décembre et janvier sous la houlette du nouvel entraîneur Frédéric Hantz avait toutefois permis aux Lorrains de rêver au maintien. Mais quatre nuls et cinq défaites plus tard, un sauvetage semble désormais plus qu'improbable. Relégué à sept longueurs du barragiste, le FC Metz a déjà un pied en Ligue 2.
LIGUE 2
Le Stade de Reims fait figure d'exception cette saison dans le marasme touchant le nord et l'est. Après n'avoir pas confirmé son statut de favori l'année dernière (7e), le club champenois survole la L2 et devrait très vite valider son retour dans l'élite.
Capable du meilleur (victoires contre l'AC Ajaccio ou Lorient), comme du pire (défaites à domicile contre Auxerre, Nancy ou Orléans), Valenciennes (14e, 36 points) n'a pas brillé mais devrait toutefois se maintenir.
Lens, archi-favori pour la montée et qui disposait, de loin, du plus gros budget de la division, a complètement raté son début de saison avec sept défaites consécutives. L'arrivée d'Eric Sikora a permis de redresser un peu la barre, mais les Sang et Or (15e, 35 points) n'ont pas encore assuré leur maintien.
Nancy, 17e en L1 il y a tout juste un an, a mal digéré sa relégation au soir de la dernière journée. L'ASNL, qui occupe actuellement la place de barragiste (18e, 29e points), en est déjà à son quatrième entraîneur cette saison (Correa, Hognon, Gabriel, Tholot) et devra lutter jusqu'au bout pour ne pas dégringoler en National.