Un PSG moins efficace, une longue résistance amiénoise, 3 choses à retenir de ce Amiens-PSG Ce n’était pas une victoire flamboyante, et la prestation collective était loin d’être aboutie comme l’a signalé Meunier bien enervé, mais face à une équipe d’Amiens courageuse le PSG s’est encore une fois imposé (2-0) et a assuré l’essentiel. Pour une fois les hommes d’Unai Emery ont dû attendre une bonne mi-temps pour ouvrir le compteur des buts. L’histoire retiendra aussi dans ce quart de finale de la Coupe de la Ligue, que les Parisiens ont percé le verrou adverse pour la première fois sur un penalty de Neymar (53e sp).
Par la suite, les franciliens ont gâché beaucoup de munitions dans la zone de vérité, c’est surtout Mbappé qui s’est illustré devant avec de nombreux tirs dangereux (54e, 59e) alors que le coup de tête de Marquinhos a heurté la transversale (76e). En infériorité numérique, les Picards ont du céder une seconde fois à un quart d’heure de la fin sur une tête de Rabiot (77e). Au final, Amiens n’a pris que quatre buts en 2 matches face au PSG cette saison, une performance que seul le Bayern de Munich a réussi à faire durant cet exercice.
Une longue résistance amiénoise
Il est rare de voir une équipe rivaliser avec le Paris Saint Germain sur une mi-temps au nombre de tirs cadrés (3 contre 4 pour le PSG), et personne n’aurait parié qu’Amiens serait à la hauteur. La lourde défaite subie dimanche en coupe de France face à Sochaux (0-6), a sans doute refroidi les plus optimistes amiénois avant le match. Oui mais voilà, cette équipe continue de nous surprendre cette saison. Car non seulement les hommes de Christophe Pélissier ont souvent sollicité Trapp dans le premier acte par Manzala (24e, 42e) et Kakuta (30e) mais ils ont aussi parfaitement résisté défensivement face aux vagues parisiennes.
On a senti que le trident Neymar, Mbappé et Di Maria a eu du mal à se trouver face à la charnière Gouano-Adenon et même la sortie prématurée d’Avelar (blessé) ou l’expulsion de gardien Gurtner (34e) n’ont pas eu de conséquences dramatiques du moins jusquà la pause. Bouet, le gardien remplaçant qui jouait à Dunkerque la saison passée, s’est illustré aussi avec une parade impressionnante sur un tir enroulé de Mbappé (45e+3). En fin de match Gakpé est passé tout près de la réduction de score (90e+1) sur une belle passe de Kakuta.
L’homme du match
Rabiot Bien que positionné en vraie sentinelle, le milieu parisien a fait parler ses nombreuses facettes de régulateur du jeu. Il n’a jamais été perturbé par le pressing de Moncoduit et Fofana au milieu et a pu à plusieurs reprises lancer ses attaquants avec des ouvertures bien senties. Sa force de pénétration et son aisance technique lui ont également permis de se retrouver à maintes reprises dans la surface adverse. Buteur dans le dernier quart d’heure grâce à une belle tête décroisée sur un centre Di Maria (77e), il aurait pu réaliser cinq minutes plus tôt sur un tir trop croisé qui est passé à quelques centimètres du cadre (73e). Son efficacité dans ce rôle assez bas devant la défense ne se pose plus pour Emery, qui a sorti le milieu à un quart d’heure de la fin afin de le préserver pour les prochaines échéances.