Il est des recrutements qui marquent l'histoire d'un club et d'un groupe. Si sur le terrain David Beckham n'avait plus ses jambes de Manchester United, son aura et son influence étaient encore bien présentes quand il a débarqué à Paris, il y a pile cinq ans. Une arrivée de rockstar qui aurait pu intervenir un an auparavant. À l'hiver 2012, l'Anglais était déjà annoncé dans la capitale mais l'affaire avait finalement été annulée et Beckham avait prolongé son aventure américaine avec les Los Angeles Galaxy.
Ainsi, un an et demi après avoir racheté le PSG et commencé à faire venir des stars (Ibrahimovic, Thiago Silva, Maxwell, Thiago Motta), Nasser Al-Khelaïfi était fier de poser aux côtés de l'un des joueurs les plus emblématiques de ces 20 dernières années. Hasard du destin ou symbole assumé, il devient ainsi le 400e joueur à porter les couleurs parisiennes, en rentrant en cours de match face à Marseille.
Titulaire face au Barça, expulsé en Savoie, ovationné par le Parc...
Pourtant ses ultimes rencontres professionnelles n'ont rien d'une tournée d'adieu et Carlo Ancelotti compte bien sur lui. La preuve ? En le titularisant dans l'entrejeu face à Barcelone en quart de finale aller de Ligue des Champions (2-2). Un épisode moins glorieux, son carton rouge reçu à Annecy face à Evian Thonon-Gaillard en Coupe de France alors que le match avait été sous haute tension. Il termine son parcours parisien par un match d'honneur face à Brest (victoire 3-1) où il porte le brassard de capitaine. Sorti sous les ovations du Parc des Princes, il fond en larmes en étant porté en triomphe par ses coéquipiers.
Aujourd'hui, David Beckham est de retour au premier plan dans le monde du ballon rond. Il a monté son affaire du côté de Miami en obtenant l'accord de la MLS pour que sa franchise de Floride puisse participer au championnat américain. De joueur à dirigeant, le chemin aura été limpide et après avoir construit un stade, l'ancien Mancunien se concentre désormais au mercato et à composer un effectif. Tout un programme.