Avec un calendrier beaucoup plus allégé, l'OGC Nice a certainement d'autres pespectives pour cette saison 2017-18. La phase aller a été longue et laborieuse, mais la suite appelle des lendemains heureux pour l'équipe de Lucien Favre. Ce samedi, elle a fait le métier en décrochant un court mais précieux succès contre Amiens.
Lees-Melou logiquement récompensé
Etrillé par Sochaux (0-6) puis battu par Paris (0-2), l'équipe de Christophe Pellissier n'a pas franchement profité des coupes pour se donner confiance. Ce déplacement à Nice était tout aussi périlleux, même si Mario Balotelli a été laissé sur le banc au coup d'envoi. Le début de match a été en faveur des Aiglons, sous l'impulsion du remuant Allan Saint-Maximin, détonateur sur les deux premières occasions niçoises (15e, 20e). Amiens a réagi en se procurant une énorme opportunité mais Benitez a remporté son face-à-face devant Bourgaud (27e).
Nice a repris sa marche en avant au retour des vestiaires sous l'impulsion de Pierre Lees-Melou, bien en jambes dans cette rencontre. L'ancien Dijonnais a vu sa frappe repoussée par Bouet, avant que Srarfi ne bute également sur le portier des visiteurs (46e). Adenon a ensuite été proche de marquer dans son propre but (60e), puis Lees-Melou a encore inquiété la défense amiénoise sur une situation chaude (62e). Il était donc logique que le milieu offensif enfile le costume de sauveur du soir. Bien servi par Saint-Maximin, Pierre Lees-Melou a réalisé un enchaînement contrôle-frappe en pivot parfait pour libérer l'Allianz-Riviera (1-0, 66e). Nice n'a pas levé le pied, et Balotelli, entré en jeu (79e), ou Lees-Melou, encore (89e), auraient pu faire le break en fin de match. Mais l'essentiel était acquis pour la bande à Lucien Favre, qui s'installe provisoirement à la septième place avec cette victoire.