Le CIO qui a toutefois autorisé les sportifs russes "propres" à participer aux JO sous drapeau olympique a dans le même temps banni à vie le vice-Premier ministre russe Vitali Moutko des jeux Olympiques.
Or, M. Moutko, ancien ministre des Sports au moment des JO de Sotchi, est le grand ordonnateur du Mondial russe et est toujours président de la fédération russe de football.
La Fifa indique dans un communiqué avoir "pris note" de la décision du CIO, décision qui n'a "pas d'impact sur la préparation du Mondial-2018 dans la mesure où nous continuons à travailler pour offrir le meilleur événement possible".
La suspension de la Russie découle du rapport McLaren publié en juillet et décembre 2016, et commandé par l'Agence mondiale antidopage (AMA) et qui évoquait également le football.
M. Moutko y est clairement mis en cause pour onze cas de dopage dissimulés par les autorités russes entre 2012 et 2015 concernant des joueurs de football.
"Comme elle l'a déjà indiqué, quand il s'agit de mesures antidopage, la Fifa assume ses responsabilités de façon sérieuse et enquête sur les allégations faites dans le rapport McLaren", ajoute la Fifa, précisant qu'elle travaille en collaboration avec l'AMA et a été "en contact avec le professeur McLaren".
S'il est "dans l'intérêt de la Fifa que de telles procédures aboutissent aussi vite que possible, des enquêtes approfondies prennent du temps, comme le démontre l'enquête du CIO qui n'a commencé à donner des résultats que récemment", souligne encore la Fifa.