Vainqueur 2-0 mais sans briller lors de la dernière journée du championnat, l'OM a signé ce dimanche un succès sur le même écart face à Toulouse. Mais, d'une semaine à l'autre, le contenu proposé par les Phocéens a été totalement différent. Amorphes en terre angévine, les hommes de Rudi Garcia ont produit une prestation d'un tout autre calibre face aux Violets. Le public du Vélodrome a pu s'extasier, même si la partie s'est disputée sous le signe de la tristesse avec l'hommage touchant rendu à Bernard Tapie.
Dans un schéma en 4-2-3-1, celui qui a été adopté à partir du match contre Konyaspor en Ligue Europa, les Olympiens ont enfin pu se montrer imperméables défensivement. La première tentative cadrée qu'ils ont concédée n'est survenue qu'à la 71e minute (une frappe de Yannick Cahuzac détournée par Steve Mandanda). Le duo Luiz Gustavo-Zambo Anguissa a équilibré le jeu de l'équipe et les défenseurs ont limité au maximum les trous d'air qui ont souvent causé leur perte.
En plus d'un excellent travail défensif, l'OM s'est aussi montré conquérant offensivement. Certes, il y a eu du déchet, avec notamment des tentatives manquées par Clinton N'Jie (23e, 28e et 67e). Mais, le bilan global invite à beaucoup d'optimisme puisqu'ils ont été constamment menaçants (19 tirs tentés) et leurs attaquants Lucas Ocampos et Florian Thauvin ont retrouvé l'efficacité qui les fuyait depuis plusieurs journées. Avec Dimitri Payet à la baguette, la ligne de devant a été très menaçante et n'a pas laissé un instant de répit à l'arrière-garde toulousaine.
Ocampos était en réussite
Ambitieux dès l'entame, l'OM aurait pu marquer dès la 28e minute si Alban Lafont n'avait pas réalisé un double arrêt miraculeux face à N'Jie et Thauvin. Ce n'était toutefois que partie remise et le Pitchoun n'a rien pu faire sur l'incursion dévastatrice de Thauvin (32e). Bien aidé par Ocampos, l'ancien Bastiais marquait de près et signait sa toute
À 1-0, l'OM n'était pas à l'abri d'un retour de Toulouse. C'est pourquoi les Phocéens ont mis un point d'honneur à doubler la mise peu après que la rencontre ait basculé dans sa dernière demi-heure. À la suite d'un corner superbement frappé par Payet, Ocampos surgissait au second poteau et sans voir le ballon pour assurer le break. Une réalisation heureuse, mais loin d'être imméritée. Pour les visiteurs, la fin de match a ressemblé à une longue agonie, d'autant plus qu'ils ont perdu leur excellent milieu de terrain, Jimmy Durmaz, sur blessure.