Une action en ce sens a été entreprise par un certain nombre de joueurs du club de Platanias qui affirment avoir reçu des coups de la part de leurs adversaires dans le tunnel menant aux vestiaires du Stade Karaiskakis du Pirée.
Le procureur Konstantinos Simitzoglou (en charge de ce type d'affaires pour le compte de la fédération) a décidé de poursuivre l'Olympiakos pour "violations d'un certain nombre d'articles du code de discipline".
À la mi-temps, Platanias menait 1-0 mais a finalement perdu le match 2-1.
Des commentaires discordants avaient été émis sur ces incidents mais les caméras de sécurité n'avaient pas permis d'en donner une version précise.
D'autres faits de violence avaient ensuite été observés lors de la demi-finale de la Coupe de Grèce Olympiakos-AEK Athènes, mi-avril. Le club du Pirée avait perdu à domicile 2-1.
La Fédération grecque de football avait alors infligé une amende de 150 000 euros et quatre matches à disputer à huis clos à l'Olympiakos, ce qui ne l'avait pas empêché d'être sacré pour la 44e fois de son histoire.
Pour le club grec, il s'agissait d'un moindre mal puisqu'il risquait de perdre jusqu'à six points dans cette affaire.
La PAOK Salonique, alors deuxième du Championnat et justement à six points de l'Olympiakos mais bénéficiant d'une meilleure différence de buts particulière, avait fait appel de cette décision, sans finalement avoir gain de cause.
En outre, suite à l'appel de l'Olympiakos, son amende avait été réduite à 95 000 euros et le nombre de match à domicile à huis clos à un au lieu de quatre.