Nice : "On va se relever, c'est sûr" promet Favre

Vous êtes dans une situation difficile. Qu'attendez-vous du match de jeudi ?

"On va se relever, ça c’est sûr. Mais il faudra vraiment être très bons demain et tout donner, car en face c’est une bonne équipe."

A l'aller, vous aviez fait un assez bon match...

"On peut dire qu'on fait un bon match, mais on a des problèmes de concentration avec des buts encaissés dont il vaut mieux ne pas reparler. Ca coûte aussi beaucoup au plan mental. Il faut l'accepter et se souvenir que pendant 65 minutes, c'était pas mal. Mais maintenant, on doit maîtriser et tenir un bon match sur toute la durée. Il faut que ça dure 95 minutes, pas 65."

Vous avez affronté de très bonnes équipes, comme le Paris SG, Monaco ou Marseille. Où situez-vous la Lazio par rapport à ces équipes ?

"C'est difficile de comparer. Ce qui est sûr, c'est que le championnat d'Italie revient en force. La Juventus a toujours été là, Naples on les connait aussi. Ils ont fait de très gros progrès. Il y a aussi l'Inter. Et quand on voit que la Roma, qui est 5e, donc derrière la Lazio, gagne 3-0 contre Chelsea qui est champion d'Angleterre, ça dit toute la valeur du championnat d'Italie et donc de la Lazio."

Vous aviez joué contre la Lazio en 2013 avec Mönchengladbach. Comment a évolué la Lazio depuis ?

"C'est une autre équipe, qui est bien repartie, qui s'est reconstruite. Aujourd'hui elle prouve qu'elle est très, très solide. Quand vous allez gagner sur le terrain de la Juve, que vous pouvez changer cinq ou six joueurs entre le jeudi et le dimanche, ça veut dire quelque chose."

Il n'y aura pas beaucoup de monde demain. A quelle ambiance vous attendez-vous, avec des supporters qui se sont fait remarquer récemment ?

"Oui, ils annoncent entre 15000 et 20000 spectateurs. Ca fait peu dans un stade comme ça. On va faire abstraction de ça et se concentrer sur le jeu. J'espère qu'il y aura une bonne ambiance, un bon match."

Balotelli joue bien avec Nice et pourtant il n'est pas sélectionné avec l'équipe d'Italie. Comment l'expliquez-vous ?

"Ca, ça n'est pas mon problème. Je me concentre sur Nice. Ca, c'est le problème du sélectionneur. Il est assez grand pour regarder ses matches en direct ou en vidéo et pour savoir ce qu'il a à faire. Moi je me concentre sur Nice."