Thiago Maia : un rouge qui n'a pas été fatal au LOSC.
Alors que les débats à la première demi-heure, avec un gros quart d'heure pour chaque équipe, le numéro 20 du LOSC devait rentrer aux vestiaires avant tout le monde. La faute à deux interventions irrégulières sur Malcom. Milieu défensif de formation, Thiago Maia était replacé par Marcelo Bielsa comme latéral gauche d'une défense à 4. L'expérience aura tourné court pour le Brésilien qui a connu bien des difficultés face au remuant Bordelais.
Par rapport à Strasbourg, Lille, cette fois-ci, ne s'est pas égaré dans son agressivité et a bien su défendre en infériorité numérique. Les rares contres n'ont pas été bien productifs, Araujo, Pepe et El Ghazi se montrant maladroits dans la zone de vérité. Mais l'essentiel est ailleurs puisque le LOSC aurait pu perdre beaucoup plus ce vendredi soir, et se contentera bien de ce point du nul. Marcelo Bielsa, imperturbable une nouvelle fois face à l'arbitrage, faisant rentrer Ballo-Touré pour rééquilibrer son assise défensive, au détriment de Benzia, sorti prématurément. Un choix qui a porté ses fruits.
Bordeaux, du mal en supériorité numérique ?
Encore une fois, après le match face à Lyon (score finale 3-3), les hommes de Jocelyn Gourvennec se sont retrouvés à onze contre dix pendant presque une heure de jeu. Malgré ce fait de jeu favorable, les Bordelais n'ont pas été intraitables avec leurs adversaires. Une possession favorable et plusieurs tentatives, certes, mais au final un manque d'application face au but qui ne leur a pas permis de se détacher.
Que ce soit en attaques placées ou sur des contres, les Girondins ont vu leur lucidité s'échapper dans le dernier geste. Les entrées de Cafu, Vada et Laborde n'ont pas changé grand chose à la physionomie de la rencontre. Malcom, principal créateur du jeu de soné quipe, s'est d'ailleurs éteint au fur et à mesure de la rencontre. Bordeaux avait l'occasion ce vendredi d'être troisième de la Ligue 1. C'est désormais Saint-Étienne et Lyon qui peuvent distancer les Marine et Blanc.
Nicolas De Préville en demi-teinte face à ses ancien partenaires
C'était l'un des grosses curiosités de cette opposition. Neuf jours à peine après avoir quitté le LOSC, l'attaquant de 26 ans retrouvait déjà Pierre Mauroy. À l'annonce des équipes, d'ailleurs, il a été applaudi par le public nordiste. Positionné à la pointe de l'attaque bordelaise, avec Kamano et Malcom, De Préville a été trouvé à de nombreuses reprises et n'a pas hésité à tenter sa chance. Un lob de 35 mètres (20e) mais aussi une tête croisée sur un centre de Sabaly qui frôle le montant droit de Maignan (28e).
Cependant, il a eu beaucoup de déchet technique, lié notamment au manque d'automatismes avec ses nouveaux coéquipiers. En seconde période il a ainsi une frappe dans les tribunes, récoltant des "merci Nico" comme chambrage de la part de ses anciens supporters. En fin de match, ces mêmes supporters ont clamé "On veut De Préville" comme une petite pique envers leurs dirigeants, pour l'avoir laissé partir.