Les chapeaux sont désormais connus. Les sélections attendent avec impatience le tirage au sort qui aura lieu le 1er décembre prochain. 'La Roja', dans le deuxième chapeau, cherche déjà à savoir quels sont les adversaires qui peuvent lui être affectés.
Il est bon de rappeler que dans le même groupe, il ne peut y avoir plus d'un pays de la même confédération, à l'exception de l'Europe qui peut en compter au maximum deux.
En prenant en compte ces données, l'Espagne peut alors soit finir dans un groupe accessible, ou alors dans un "groupe de la mort".
D'un côté, elle peut se retrouver avec des sélections comme la Russie (chapeau 1), l'Iran (chapeau 3) et le Panama (chapeau 4), qui lui est plutôt accessible sur le papier.
Cependant, si le sort s'acharnait sur les Ibériques, ils pourraient faire face à des nations bien plus coriaces comme le Brésil ou l'Allemagne (chapeau 1), le Sénégal (chapeau 3) et le Japon (chapeau 4).
Deux scénarios sont donc à envisager en fonction de l'adversaire du chapeau 1 qui lui sera attribué. Si elle hérite d'un des européens (Russie, Allemagne, Belgique, Portugal, France ou Pologne), elle ne pourra espérer tomber sur un adversaire européen jugé "plus faible" du chapeau 3 (Danemark, Islande ou Suède) et de la Serbie dans le chapeau 4.
Si les hommes de Lopetegui se voient attribués le Brésil ou l'Argentine (chapeau 1), ils pourraient se réjouir de savoir que les chapeaux 3 et 4 lui sont favorables, sauf s'ils héritaient d'un adversaire européen du chapeau 3 qui annulerait la Serbie comme tirage potentiel.
Ajouter à cela que le Costa Rica et le Panama ne peuvent faire partie du même groupe, que les équipes de la confédération africaine (Tunisie, Egypte, Sénégal, Maroc et Nigéria) ne le peuvent pas non plus et que l'Iran, l'Australie, le Japon, la Corée du sud et l'Arabie Saoudite s'ajoutent dans cette équation plus que complexe.
Une multitude de possibilités qui tiendront en haleine toute la sphère football ces prochaines semaines.