Depuis plusieurs mois, le PSG a entamé une opération reconquête auprès de ses supporters afin de contribuer au retour d'une belle ambiance au Parc des Princes, avec le retour des groupes de supporters, tout en maintenant la sécurité autour de l'enceinte du club de la capitale. L'ADAJIS (Association de Défense et d’Assistance Juridique des Intérêts des Supporters), un des groupes de supporters en contact avec les dirigeants du PSG, a annoncé le refus de la part du club de la capitale de négocier avec eux.
"Pourtant, la direction du PSG a récemment fait savoir aux représentants de notre association ne pas la reconnaître comme un interlocuteur officiel et agréé du club. Elle souhaite privilégier les discussions avec ceux qui assument directement la charge d’animer les tribunes. Nous prenons acte de cette décision claire et assumée", écrit l'ADAJIS dans son communiqué.
L'ADAJIS souhaite toutefois bonne chance au PSG et au CUP, le groupe de supporters avec lequel le club de la capitale a choisi d'être en contact : "Nous continuerons à défendre cette vision à long-terme et espérons sincèrement que le club saura entendre la valeur d’un cadre structuré de dialogue et de travail avec l’ensemble de ses supporters. Naturellement, nous souhaitons toute la réussite au PSG et à son interlocuteur désormais unique, le Collectif Ultra Paris (CUP). La qualité certaine et l’importance du travail mené par les représentants du PSG et du CUP doit rester la priorité".
"Nous tenons à préciser que contrairement aux idées reçues colportées par des personnes mal informées ou mal intentionnées, nous avons découvert et apprécié l’humanité et la bienveillance des dirigeants du PSG à l'égard de ses supporters. La volonté du club de construire une « Famille PSG » est sincère et réelle. Notre association reste bien évidemment à la disposition de la direction du PSG et de tous ses supporters pour aider à la structuration pérenne du dialogue, à la définition équilibrée des droits et des devoirs de chacun et à la lutte contre toutes formes de violence et de discrimination", a conclu l'ADAJIS.