Depuis ce mardi il aura une place privilégiée au sein de l'Olympe du football danois grâce à un 'hat trick' qui a valu la qualification de son pays pour le Mondial 2018, mais de retour en Angleterre il redeviendra, aux yeux du reste de l'Europe, un simple joueur comme les autres.
Tout le talent et la magie qu'il possède sont brouillés de loin. Caché par des joueurs beaucoup plus médiatisés comme Alli et Kane, Eriksen travaille et fait rêver à Tottenham sans faire de bruit.
Eriksen est un joueur qui se plait quand il n'est pas au centre de l'attention. Ses 23 passes décisives en 48 rencontres la saison passée avec les 'Spurs' le prouvent. Il réalise pratiquemment bien plus de passes décisives que de buts (12) et tout cela ensemble reste impressionnant. Il se donne à fond pour l'équipe.
Mais l'embargo qui cachait l'aura du joueur de 25 ans s'est enfin levé. Ses six buts et trois passes décisives en 10 matches qualificatifs pour le Mondial ont fini par porter le Danemark aux Barrages. Mais, arrivé à ce stade, tout cela n'aurait servi à rien s'il ne concrétisait pas toute son action par une place pour le Mondial.
Et c'est ce qu'il a fait. Avec brio et technique au moment le plus incertain. Un 'hat trick' en deuxième mi-temps face à l'Irlande pour achever les espoirs de qualifications de ses adversaires, un historique 1-5, voilà comment il a contribué pour que son pays connaisse la Russie. Trois buts qui n'ont pas surpris ceux qui le suivent depuis un moment, mais qui ont fait halluciner ceux qui le regardaient pour la première fois.
Aujourd'hui Eriksen ne reviendra pas à Londres comme un joueur lambda, mais comme LE héros de tout un pays qui se plie devant lui. La supernova est là.