Battue une seule fois seulement depuis l'entame de la saison, l'ASSE a bien failli ce dimanche essuyer un second revers. Face à Rennes, ils ont affiché un visage séduisant et il n'y aurait eu rien d'illogique s'ils étaient tombés. Mais, poussés par leurs fans, les Foréziens ont quand même réussi à sauver le minimum, à savoir le point du nul. À défaut d'être clinquante dans le jeu, la bande à Oscar Garcia a donc su faire preuve de caractère afin de préserver son invincibilité au Chaudron.
La première période des Stéphanois était très décevante et c'était presque un miracle qu'ils entrent au vestiaire sur un score de parité. À la suite d'un corner, le Brésilien Gabriel Silva a égalisé pour les siens (45e) en reprenant avec succès un service en retrait du capitaine Loïc Perrin. Il s'agissait d'une des rares occasions des locaux dans ce premier acte du match. Heureusement pour le public présent, ce fut un peu mieux après la pause avec les entrées en jeu de Bryan Dabo et de Kevin Monnet-Paquet.
Une fin de rencontre haletante
Rennes, de son côté, pourra nourrir des regrets après ce match. L'équipe de Christian Gourcuff avait attaqué le match avec la bonne attitude. Et l'ouverture du score, survenue à la suite d'un ballon perdu par Selnaes près de la fin et que Benjamin Bourigeaud a converti en but d'une superbe louche, était symbolique de la différence au niveau d'attitude entre les deux camps. Les Verts manquaient d'engagement, sauf lorsqu'il s'agissait de commettre des fautes. Celle de Théophile Catherine sur Ismaila Sarr était inadmissible. Le jeune sénégalais ne s'en est d'ailleurs pas remis.
En deuxième période, l'arrière stéphanois a commis une autre faute sur Mubélé dans la surface et cette fois cela n'a pas échappé à la vigilance de l'arbitre. Wahbi Khazri a transformé le pénalty et on croyait alors Rennes parti pour l'emporter. Mais, les Stéphanois ont pu compter à leur tour sur une erreur adverse. Une faute de Thomas Kouber sur Lois Diony. Jonathan Bamba a transformé le pénalty avec succès. Ça faisait 2-2 et le score n'a ensuite plus évolué, malgré des frappes sur le poteau de chaque côté en fin de partie (Amalfitano 89e et Monnet-Paquet 90e).