L'OL qui avait été éliminé malgré sa victoire 3-1 face à l'Ajax au match retour (défaite 4-1 à l'aller) est visé pour utilisation d'engins pyrotechniques, jet d'objets, envahissement de terrain et blocage des escaliers.
L'Ajax Amsterdam est également cité pour dégradations. Depuis les incidents face au Besiktas en quarts de finale aller d'Europa League, le 13 avril, l'OL est menacé d'exclusion de la prochaine Coupe d'Europe (Ligue des champions ou Europa League) en cas de nouveaux incidents pendant une période probatoire de deux ans.
La commission de discipline de l'instance s'est "réunie jeudi" et la décision concernant l'Olympique lyonnais "sera communiquée la semaine prochaine à une date qui n'a pas été précisée", a indiqué l'UEFA dans un courriel transmis à l'AFP.
Selon les réglements de l'UEFA, le sursis dont bénéficie l'OL ne peut être levé qu'en cas d'incidents de même nature que ceux à l'origine de la sanction initiale.
Le match contre le Besiktas avait débuté avec trois quarts d'heure de retard au Parc OL en raison de l'envahissement de la pelouse par des dizaines de supporters lyonnais du virage Sud. Ces derniers voulaient alors se protéger des projectiles et des pétards lancés depuis le haut des tribunes.
Des affrontements avaient débuté aux abords du stade deux heures avant la rencontre entre fans lyonnais et turcs et des bagarres avaient ensuite éclaté en tribunes.
Les incidents survenus au Parc OL contre l'Ajax n'étaient pas du tout de même ampleur. Des ultras lyonnais avaient tenté de quitter leur tribune avant d'être bloqués par les stadiers en fin de match au moment où les joueurs de l'Ajax fêtaient leur qualification pour la finale.