Prise de risque minimum du côté rouge et blanc: à six jours de la rencontre face à la Slovaquie et au terme d'une saison très remplie, l'attaquant du Real Madrid n'est entré en jeu qu'à la 64e minute.
Il n'aura pas croisé le capitaine suédois Zlatan Ibrahimovic, remplacé trois minutes auparavant par Kujovic.
Ibrahimovic le dit, il est affûté. La quantité de ballons qu'il a sollicités dans une position de neuf et demi et sa passe décisive le prouvent.
D'un banal dégagement de la défense suédoise il a fait une occasion de but, en contrôlant le ballon sur la ligne médiane, en accélérant, et en servant finalement Forsberg qui a conclu d'une belle frappe (40e).
Le deuxième but a été l'oeuvre de l'arrière droit Lustig, après un corner et deux premières tentatives scandinaves repoussées par le gardien (57e).
Et le troisième est une jolie réalisation de Guidetti, sa première en A (87e).
Peu sollicités, les défenseurs scandinaves ont pu exercer leur jeu offensif. C'est l'arrière gauche Olsson qui, lancé par Ibrahimovic encore, s'était procuré une occasion dès la 1re minute.
Le sélectionneur Erik Hamren peut aussi se féliciter du retour d'Albin Ekdal, qui est entré en jeu après s'être remis de son entaille au dos en boîte de nuit début mai.
Un motif d'inquiétude cependant: le gardien Andreas Isaksson est sorti à la mi-temps, se plaignant de douleurs.
Pour les Gallois, le match n'a duré véritablement qu'une demi-heure, celle jouée par Bale. Ce n'est que là qu'ils commencé à s'approcher du but suédois, quand il était trop tard.