Didier Deschamps a accordé un large entretien au quotidien 'L'Équipe' dans lequel il répond aux critiques, et notamment celles après la défaite de l'équipe de France en Suède (1-2), vendredi dernier. Pointé du doigt pour sa frilosité, le sélectionneur des Bleus répond : "C'est quoi, des choix frileux ? Un joueur par rapport à un autre ? (Ousmane) Dembélé par rapport à Sissoko ? Je ne raisonne pas ainsi. Je tiens compte du profil du match, de l'animation offensive que l'on veut mettre en place. Que Dimitri (Payet) et Antoine (Griezmann), qui sont très importants et capables de faire la différence en un coup, aient été en dessous de ce qu'ils sont capables de faire dans ce match-là, oui. Dans l'expression collective, dans l'animation offensive, nous aurions sans doute été plus dangereux s'ils avaient été mieux. Mais c'est aussi lié à la participation de nos latéraux, un peu trop timides. Après, il y a Moussa. Il ne va pas jouer dans un registre qui n'est pas le sien. Mais sa présence dans ce genre de matches contribue à un nécessaire équilibre."
Griezmann regrette le flou autour de son avenir
Pour autant, Didier Deschamps assume. "La critique, je l'accepte. J'argumente quand j'en ai envie. Je ne cherche pas à me justifier. Quand je choisis un joueur plus qu'un autre, c'est parce que j'ai des arguments en interne, qu'on ne peut pas voir à l'extérieur, qui m'amènent à trancher ainsi. Le résultat me donne tort ou raison, ensuite. En Suède, le scénario compte. Finalement, le résultat me donne tort. Je l'accepte, il n'y a pas de souci", a déclaré le sélectionneur tricolore.
"Tout le monde peut avoir son avis et l'exprimer, je n'ai aucun souci avec ça. Nous avons un environnement autour de l'équipe fabuleux, avec des supporters qui témoignent beaucoup d'affection, de soutien. Le lien est tissé, il est fort. À Rennes (contre le Paraguay, 5-0, le 2 juin), en Suède, au Stade de France (contre l'Angleterre, mardi), c'était fabuleux. Les Français sont derrière l'équipe. Nous, on s'en rend compte."