Le PSG est sorti vainqueur dimanche soir de son opposition contre l'Olympique Lyonnais en fermeture de la 6e journée de la Ligue 1. Les Gones ont posé beaucoup de problèmes aux joueurs de la capitale, mais ils ont dû s'incliner au final (2-0). Une tournure des évènements qui a été difficile à encaisser. Toutefois, et leur président l'a souligné, il y avait des enseignements positifs à tirer de cette soirée au Parc. Côté parisien, on s'est félicité de ne pas avoir baissé les bras et avoir forcé la décision vers la fin.
Jean-Michel Aulas (président de Lyon) : "On a vu une bonne équipe de Lyon, qui a posé beaucoup de problèmes au PSG. Mais, comme souvent, la fortune sourit aux puissants, et non à ceux qui n'ont fait qu'une partie du chemin. En première mi-temps, il m'a semblé qu'il y avait un pénalty flagrant sur Ndombelé. Et on n'a pas eu de réussite, avec la frappe sur la barre de Ndombelé et les deux csc (...) Il y a d'une part la satisfaction d'avoir produit un bon football, et de l'autre la frustration de repartir avec aucun point. Mais quand on fait un bon match au niveau qualitatif, en général, on est récompensé dans les matches qui viennent. Je suis fier de mes joueurs et de Bruno Genésio, qui a posé plein des problèmes à son adversaire.
En plus d'être courtois, Nasser est un président courageux. On s'est parlé ce soir et on s'est dit des choses. Bravo à eux et j'espère qu'ils gagneront la Ligue des Champions. Si la hache de guerre est enterrée ? Il n'y avait pas de problèmes personnels entre moi et lui. Nasser réussit formidablement bien, dans un contexte particulier. Il faut que les grands clubs français qui jouent la Coupe d'Europe puissent trouver un terrain d'entente avec le PSG".
Presnel Kimpembe (défenseur du PSG) : "C'était un match assez compliqué, surtout en première mi-temps. On a manqué de réalisme et d'occasions. Ça s'est débloqué en seconde. C'est bien pour l'équipe (...) Avec l'équipe qu'on a, on ne doute pas. Après la pause, on a été meilleurs. On s'est dit qu'il fallait un peu plus de rythme dans le jeu et de l'application dans les centres. Il fallait aussi jouer plus rapidement, à une ou deux touches (...) Je suis en concurrence avec deux grands joueurs (ndlr, Thiago Silva et Marquinhos) et si j'ai joué aujourd'hui, c'est que le coach a confiance en moi. J'essaye de la lui rendre, à chaque minute (...) Je suis quelqu'un d'ambitieux, je veux toujours jouer plus. Mais on prend ce qu'il y a à prendre (...) Le pénalty ? Il n'y a pas eu de guerre (ndlr, entre Cavani et Neymar). Ce sont deux grands joueurs qui veulent marquer des buts".